Une nouvelle ère commence pour le Japon et sa population. Le secret magique vient d'être dévoilé aux non-majs. Aujourd'hui, technologie et magie cohabitent pour le meilleur comme pour le pire. C'est au travers de Tokyo que les premiers échanges - souvent maladroits - se feront, alors que lentement, la population prend conscience de la situation: non, ce n'est pas un rêve mon ami. Les sorciers sont parmi-nous.
29/09/2019 → la V3 s'installe tranquillement 14/07/2019 → nouveau contexte du forum voit le jour 19/05/2019 → ouverture du forum
Ushan Musho est une création de Astra' & Vi'. Code et design par felicefelicis et les sources mentionnés en crédits. UM est optimisé pour google Chrome. Inspiré de l'univers de JKR
welcome sur Usan Musho, un forum CITY/HP ou vous pouvez incarner Sorcier/Non-Majs. Le jeu se déroule à TOKYO au Japon en 2019 alors que le secret magique vient tout juste d'être brisé.. Vous aurez 15 jours pour terminer votre fiche. Un RP par mois est demandé, mais pas de lignes minimum par réponse.
« Hey, Kiyoshi ! Tu veux bien surveiller mes fringues, je vais performer ! »
Un sourire et un hochement de tête shooté du jeune brun plus tard, je sautai dans la cage d’escalier, mon poste sur l’épaule, mes CDs dans ma besace et mes quelques billets dans la poche. Ah ! Tokyo ! Quelle ville merveilleuse ! J’adorais me balader là, au milieu de la foule, je me sentais insignifiant, normal ! La récolte avait été bonne, j’avais assez pour me nourrir toute la semaine… et pour m’acheter une nouvelle piste pour changer un peu ? Je n’allais pas me faire prier. AHAH ! J’entrai dans le premier disquaire trouvé et pris un album de Denzel Curry, tout content, je lançai un sourire au joli vendeur blond avant de ressortir.
Je revins deux jours plus tard, moins enjoué malgré ma bonne paye du jour. On m’avait encore volé mes affaires, je trouvais ça dommage que les gens fassent ça plutôt que de me demander s’ils avaient tant de mal à trouver de quoi s’habiller. Je repris le même CD, parce qu’avec deux autres des siens il avait fait parti des disparus. J’en avais presque pleuré.
Les épaules courbées et le regard triste, je revins dans la même boutique. Mes seules possessions survivantes étaient ma baguette, mon poste et un unique CD sans compter les fringues que je portais sur le dos et mon argent. Encore une fois je repartais de zéro. Je commençai à avoir l’habitude mais j’étais triste pour ceux qui ne savaient pas faire autrement que de piller les gens dans la même galère qu’eux. Je posais le CD sur le comptoir sans regarder personne, déçu mais persuadé qu’au moins mes affaires feront des heureux.
Invité
Invité
Lun 30 Sep - 23:17
On s'est pas déjà croisé ?
La semaine avait été plutôt tranquille pour Minhynk parfois ponctué par la visite d'un client qui racheté le même cd du même groupe. Le blond n'avait pas vraiment porté attention à l'autre. Des gens étranges il en avait croisé surtout à Tokyo. Ses mains gantés, il faisait attention à ce qu'il touchait pour ne pas se retrouver submerger par des souvenirs. Ici il vendait autant du neuf que de l'occasion. Et des accidents étaient si vites arrivés parfois... Légèrement avachit sur le comptoir en bois, il fredonnait la musique qui raisonnait dans la boutique. Un vieux rock des années 70, une pépite si vous vouliez son avis. Du bout des doigts, il tapota en rythme la chanson. Pourtant la clochette annonçant un nouveau client. "Bonjour" souffla Min la voix légèrement enrouée. De toute façon, il avait toujours eut une voix particulière rauque mais remplie d'air. Cela l'avait complexé énormément. "Oh, c'est vous ?" rajouta le vendeur surprit de revoir le fameux client qui acheté la même chose. En baissant les yeux vers le cd il remarqua que c'était toujours le même. Il n'avait pas échappé à la mine triste sur le visage autrefois enjoué. "Je vous l'offre" dit Min avec un petit sourire, emballant avec douceur le cd dans du papier de soie rouge. "Vous allez bien ?" Certes, ce n'était pas forcément ses affaires mais, il n'avait pas le coeur de laisser partir le garçon avec cette mine de chien battu .
Je ne comprenais toujours pas ça, mais ce n’était pas grave, un simple écueil dans une vie de soleils ! Oui ! Il fallait le prendre ainsi ! Et puis le vendeur m’avait salué et reconnu ! Il en existait des gens incroyables parfois, pas blasés, qui savaient toujours voir les personnes autour d’elles et apprécier le monde. J’adorais ça, c’était ce qui me donnait l’énergie de me lever le matin, de continuer à danser, de vivre tout simplement. Je hochai donc la tête, toujours un peu morne mais déjà de retour sur scène grâce à cette personne. Sa voix était étrange mais pas désagréable à l’oreille, juste… inhabituelle, surtout par rapport à son aspect extérieur. J’aimais ce genre « d’anomalies ». Je lui souris légèrement.
« Bonjour. Oui, encore. » répondis-je simplement à mi-voix.
Sa phrase suivante me fit perdre mon japonais. Je le fixai, les yeux écarquillés, ouvrant et fermant la bouche comme un poisson hors de l’eau. Mon cœur débordait soudainement de joie, d’amour et… de gêne.
« Mais non, je peux pas accepter ! C’est…C’est très gentil mais… je… » ma voix s’écoula et disparut comme un filet d’eau qui s’assèche en le voyant ranger la pochette dans le papier. De petites larmes commencèrent à perler au coin de mes yeux mais je les essuyai vite, en espérant qu’il ne les avait pas remarqué.
« Merci beaucoup, je vous suis redevable. C’est très gentil de vous inquiétez de quelqu’un comme moi. Je vais bien. Je ne comprends juste pas les gens qui prennent mes affaires sans demander et sans me les rendre ensuite alors que je les leur aurais prêté sans problème ! Du coup, je veux absolument ce CD, j’adore cet artiste ! Et danser dessus, c’est génial ! Mais si tout le monde me le pique, je peux pas danser dessus. » Je soupirai. Je ne devrais pas m’étendre sur mes problèmes auprès de n’importe qui comme ça, mais ça fait du bien de parler. Et il a l’air gentil. Je m’inclinai.
« Je vous remercie encore, c’est vraiment très gentil, je ne sais pas comment vous montrer ma gratitude. Je n’ai pas beaucoup d’argent mais je suis sûr que je peux faire quelque chose pour vous. » dis-je d’un ton contrit.
Invité
Invité
Sam 5 Oct - 22:30
On s'est pas déjà croisé ?
Le cracmol fut touché par le visage rayonnant de son client. Le soleil semblait bien fade devant le brun. Min ne regrettait absolument pas son geste, puis il l'avait fait de bon coeur.
« Merci beaucoup, je vous suis redevable. C’est très gentil de vous inquiétez de quelqu’un comme moi. Je vais bien. Je ne comprends juste pas les gens qui prennent mes affaires sans demander et sans me les rendre ensuite alors que je les leur aurais prêté sans problème ! Du coup, je veux absolument ce CD, j’adore cet artiste ! Et danser dessus, c’est génial ! Mais si tout le monde me le pique, je peux pas danser dessus. »
Il rougit délicatement devant les mots. Le blond n'avait pas fait ça pour qu'on soit redevable envers lui. Il aimait juste pas voir la tristesse sur le visage des gens. Ses pensées s'arrêtaient sur la mention de la danse. Oh, un artiste ! Cette constation le séduit plus qu'il ne l'aurait cru. Mais, son visage se fronça à la mention des vols. Les personnes de nos jours n'avaient plus aucune limite ! Comment on pouvait encore voler ? Il soupira, le coeur fendu de peine pour l'autre garçon.
« Je vous remercie encore, c’est vraiment très gentil, je ne sais pas comment vous montrer ma gratitude. Je n’ai pas beaucoup d’argent mais je suis sûr que je peux faire quelque chose pour vous. »
La phrase du danseur prit le vendeur au dépourvu. Faire quelque chose pour lui ? Il eut un sourire tendre devant ce jeune. "C'est gentil, mais je n'attend rien de particulier. J'ai fait ça de bon coeur. Continuez de danser." répondit Minhynk en frottant la chevelure brune à sa porter comme ci, le client était devenu à la seconde son petit frère.
Il avait l’air gêné, aussi bête que cela puisse paraitre, cela me gêna moi. Je me tortillai face au jeune vendeur, mal à l’aise de sa bonté et ne sachant pas comment lui rendre ça de manière valable. Il me décoiffa les cheveux dans un geste amical surprenant venant d’un étranger et ce geste plus sa phrase firent tilt dans ma tête. Je lui rendis un sourire solaire et lui empoignai la main l’englobant dans les deux mienne en me retenant de sauter au plafond de joie.
« Je sais ! Allons danser ensemble alors ! Je sais où sont les meilleures fêtes underground vu que je vis avec ceux qui les font et comme ça je pourrais danser pour vous, juste pour vous, pour vous remercier ! Ça vous plairait ? Et après on pourrait danser ensemble, voire je pourrais vous apprendre des pas ! » lançai-je joyeusement. L’enthousiasme faisait battre mon cœur plus fort tellement j’étais content de mon idée. J’étais tout fébrile à l’idée de pouvoir rembourser ma dette de cette manière.
« Et comme ça je pourrais apprendre à connaitre quelqu’un avec un si grand cœur que vous, et… » Je me sentis rougir rien que de penser à ce qui me traversait l’esprit mais j’étais lancé alors j’allais finir. « … Je vous dirais peut-être le mien… » finis-je avec un regard laissant planer le doute.
Après tout il était mignon et visiblement, il était gentil. On pouvait juste sortir s’amuser non ?
Invité
Invité
Mer 9 Oct - 22:41
On s'est pas déjà croisé ?
« Je sais ! Allons danser ensemble alors ! Je sais où sont les meilleures fêtes underground vu que je vis avec ceux qui les font et comme ça je pourrais danser pour vous, juste pour vous, pour vous remercier ! Ça vous plairait ? Et après on pourrait danser ensemble, voire je pourrais vous apprendre des pas ! »
Min était clairement étonné de la spontanéité de son client et surtout de son franc parler. Bon, venant d'un gars comme Minhynk où la timidité se voyait de loin ce n'était pas bien dur. En vérité la proposition du brun était touchante, et le coeur du vendeur se gonfla devant cette gentillesse. Il avait pas la foi de refuser à ce visage lumineux c'était bien trop cruel. Pourtant, il aurait bien refuser car il n'était pas très à l'aise avec son corps. Surtout avec le fait 'd'apprendre des pas', il avait toujours cette impression de se trimballer une enclume qu'un corps... Et, le cracmol n'avait pas particulièrement envie de se ridiculiser devant le danseur. "D'accord" murmura fébrilement Min alors qu'il regrettait son 'oui'. Il rougit sur les paroles de son client. Vraiment celui d'en face de lui avait une telle audace que cela retourna tout son système nerveux. "Ahah c'est gentil. Mais je ne pense pas avoir un grand coeur non plus " répondit Minhynk en baisant les yeux vers ses mains tremblantes à l'émotion. Il ne fit pas attention au sous-entendu. "Je suis sûr que vous êtes une chouette personne." déclara le blond avec un sourire tendre. "Vos amis doivent êtres contents de vous avoir en ami" rajouta celui-ci avec douceur. Et, Min le pensait réellement.
Je me sentis tout content lorsqu’il murmura presque son accord. Un nouvel ami ! Et je pourrais lui apprendre à s’amuser avec moi. Ce serait chouette ! Il avait l’air si timide et rougissant… Bon d’accord, je suis aussi dans al team « rougissant » mais j’étais clairement moins… mignon que ce gars-là. Et moins gentil et désintéressé. Et j’étais tellement content de pouvoir lui faire découvrir la danse ! C’était du pur bonheur de pouvoir le remercier de cette façon. Je perdis donc mon sourire et haussai un sourcil surpris lorsqu’il assura ne pas avoir de « grand cœur ».
« Bien sûr que si. J’adore les gens et je sais qu’il y a du bon dans tout le monde, mais je sais aussi que tout le monde aurait pas fait ce que vous, vous venez de faire. » remarquai-je simplement en haussant les épaules. J’agitai mon CD tout nouvellement offert sous son nez. « J’appelle ça avoir du cœur perso. Et être généreux. Tout le monde n’est pas comme ça de manière si simple. Ça fait de vous une très bonne personne. C’est pour ça que je veux vous remercier comme il se doit. » ajoutai-je avec un petit clin d’œil. Je hochai la tête.
« Merci, mais on se connait pas encore et vous n’avez rien vu de moi. Si ça se trouve je suis un psychopathe. » Lançai-je avec un regard halluciné et en tirant à moitié la langue. Je laissai planer un silence léger avant d’éclater de rire. Heureusement qu’il n’y avait personne d’autre dans le magasin pour le moment vu comment j’accaparai le pauvre vendeur. Je haussai les épaules.
« Je sais pas. Je suppose que c’est toujours une joie d’avoir des amis dans tout les cas. Je les aime. Ils m’aiment. C’est ça l’amitié. Non ? » dis-je avec un sourire expressif et les sourcils remuant de haut en bas. J’ajoutai plus doucement : « Je suis sûr que vos amis se sentent vernis aussi, c’est sûr. Vous devez être comme ça, non ? A toujours vouloir aider ceux qui en ont besoin ? » demandai-je en montrant de nouveau le CD.
Invité
Invité
Lun 14 Oct - 19:53
On s'est pas déjà croisé ?
« Bien sûr que si. J’adore les gens et je sais qu’il y a du bon dans tout le monde, mais je sais aussi que tout le monde aurait pas fait ce que vous, vous venez de faire. »
Le vendeur rougit avec délicatesse devant la répartie de son client. On lui avait répété qu'il était le mouchoir qu'on jetait quand on avait plus besoin de lui. Et même un ex lui avait sortit lors de leur rupture : « trop bon, trop con » alors qu'il venait de se faire tromper dans son propre lit. Vraiment sa vie sentimentale était vouée à l'échec pour le plus grand regret de ses parents. Et avec Gulf on était bien loin de la relation traditionnelle qui pourrait faire frémir une pucelle en manque d'Harlequin. Alors faute d'amour et d'eau fraîche. Le cracmol se contentait de jus de fruit et d'amis. Voyant la tête du dite psychopathe, Minhynk éclata d'un rire franc. Celui-ci se répercuta dans le magasin vide, une symphonie dont il avait oublié la sensation. « Ne me tuez pas, Monsieur le psychopathe » répondit avec amusement Min. Il fut touché par les mots du danseur. C'était gentil, et cela attendrissait son cœur en manque d'affection. Vraiment, son pauvre toutou devait en bavé avec les papouilles du soir. « J'essaye de venir en aide autant que je peux » marmonna le blond gêné, évitant de croiser le regard sournois du danseur. Comment cette pile électrique arrivait à déstabiliser son rythme cardiaque ? Min avait signé pour une journée tranquille, pas pour du rebondissement !
Il rougit encore. Je me demandais sérieusement ce que j’avais pu dire de nouveau qui déclenchât une telle crise de montée de sang… Je me sentais un peu mal à l’aise de… ben de le mettre mal à l’aise. Je voulais juste lui sourire et le remercier, pas le gêner. Même s’il m’avait gêné en m’offrant ce CD. Bon, j’étais content et je n’avais pas été éduqué à refuser la bienveillance des gens. En tout cas, j’avais appris à être poli et respectueux de tout le monde.
Je souris quand même quand il rit à ma remarque. Ca me faisait plaisir qu’il réagisse à mon humour, même s’il était nul. Je fronçai donc les sourcils et affichai ma pire tête de psychopathe. Je rentrai un peu ma tête dans mes épaules pour faire ressortir mon double menton et je grommelai d’une voix que j’essayai de rendre plus grave. « Tuer c’est bien trop gentil… il y a d’autres choses à faire voyons ! Les chatouillis c’est bien plus diabolique. » Et je tentai ensuite un rire machiavélique qui devait – sincèrement – être ridicule.
Je me repris et lançai d’un ton plus calme.
« Et bien c’est plus que ce que font la plupart des gens. Je n’essaie pas de vous lancer des fleurs, hein, juste de vous remercier et vous faire comprendre la valeur de ce petit geste que vous venez d’avoir envers moi. Je veux dire… je vis dans la rue. Et c’est des gens comme vous qui me rassure sur la bonté qui vis en chacun. » dis-je d’un ton sérieux et franc. Je lui souris doucement. « Donc ne vous dévalorisez pas ! C’est triste de faire ça ! Il faut s’aimer soi-même ! Quand même ! » lançai-je avec un léger rire. « Vous allez voir, quand on sera à la fête, je vais vous apprendre à vous lâcher ! Parfois, ça fait du bien ! »
Le clin d’œil que je lui envoyais était cette fois-ci volontairement malicieux. Et j’attendais son attendrissant rougissement au tournant.
Invité
Invité
Lun 14 Oct - 21:37
On s'est pas déjà croisé ?
« Et bien c’est plus que ce que font la plupart des gens. Je n’essaie pas de vous lancer des fleurs, hein, juste de vous remercier et vous faire comprendre la valeur de ce petit geste que vous venez d’avoir envers moi. Je veux dire… je vis dans la rue. Et c’est des gens comme vous qui me rassure sur la bonté qui vis en chacun. »
Comment de simples mots pouvaient bouleverser autant Minhynk ? C'était incroyable mais aussi perturbant pour le blond. Pourtant une phrase ne passa pas inaperçue pour le vendeur. Le danseur vivait à la rue ? Ce fait retourna le cœur de Min qui ne pouvait pas imaginer le brun dormir dehors avec une tente Decathlon. Arg le clin d'oeil sournois refit son retour. Un battement en moins, le rouge aux joues. Minhynk était tout fébrile devant ce soleil. Cette gentillesse le percuta de plein fouet, et son ventre se tordit. D'un geste spontanée il attrapa les mains du client. « Venez dormir chez moi » Cette phrase rebondit dans le magasin dans un écho tortueux. Se mordant la joue, le blond était mort de gêne. Que lui avait-il prit de proposer ça à un inconnu qui semblait bouleverser son monde ? Si ses parents venez à apprendre cette affaire... « Je... Si vous voulez pas je comprend ahah » rajouta Min dans un rire maladroit, le regard fuyant. Ses jambes ne tenant pas à cause de ce trop plein d'émotion il s’effondra sous son bureau. Ouais niveau courage on avait vu mieux.
Ahah ! Bon, je crois que je commençais – un peu – à comprendre ce qui faisait rougir le vendeur en face de moi. J’avançai lentement mais sûrement sur la route escarpée qui me faisait le découvrir et apprendre à le connaitre. Et il me touchait de plus en plus. Ceci dit, je vis défiler les émotions si vite sur son visage que je n’en compris pas une seule avant que ses mains ne jaillissent et qu’il ne me fasse une proposition surprenante.
J’eus un bug. Je le fixais d’un air ahuri, les yeux écarquillés et clignant fébrilement pendant une bonne minute. Si bien que je n’entendis qu’en sourdine ce qu’il ajouta d’un air mal à l’aise. Comment quelqu’un que je connaissais à peine, osait même penser à faire cette proposition ? Je voulais dire, [b]qui(/b] était assez bon pour ne pas avoir peur d’inviter un parfait étranger ainsi, chez soi ? Une bouffée de chaleur, d’amour et de joie monta en moi et je m’apprêtai à lui répondre quand je le vis s’effondrer. Je me figeai et arrondis les yeux. Oh non ! Il faisait une crise de panique, épilepsie, que savais-je ? Je ne réfléchis pas et je m’appuyai sur le bureau pour me projeter de l’autre côté. Je m’agenouillai à côté de lui, inquiet.
« Hé ! Tout va bien ? Qu’est-ce qui vous arrive ? C’est grave ? Il faut que j’appelle un hôpital ? Je préfère poser la question parce que je peux maintenant : vous êtes sorcier ou non ? Je dois appeler quel hôpital ? Vous voulez un verre d’eau ? Un thé ? Vous êtes sûr que ça va ? » lançai-je à haut débit, fou de panique. Je détestai me retrouver dans des situations comme ça mais j’étais incapable de ne pas aider dans ces cas là non plus. Je le pris sous les aisselles et le hissai difficilement sur la chaise la plus proche, je restai accroupi à côté de lui, la main sur son genou.
« Je peux faire quelque chose ? Si ça peut vous rassurer, j’allais refuser de venir chez vous. D’autres amis m’ont déjà fait de telles propositions mais… quand je peux me payer une chambre je le fais, quand je ne peux pas, je me débrouille. Je vis comme ça, et ça me va. » expliquai-je avec un sourire désarmant.
« C’est pas si terrible que ça en a l’air. » Je souris, un peu crispé. « Vous êtes vraiment quelqu’un d’adorable, je vous aime bien. » J’avais envie de lui faire un bisou sur le front, mais en même temps, ça aurait été déplacé, vu qu’on se connaissait à peine. Alors je ne fis rien. C’était une torture.
Invité
Invité
Lun 14 Oct - 23:58
On s'est pas déjà croisé ?
Minhynk n'avait qu'une envie celle de se frapper la tête contre le bureau en bois. Il espérait que le client soit partit ou plutôt qu'il venait de fuir devant la scène incohérente. C'était bon, le danseur ne viendrait plus à la boutique. Et il pouvait oublier la proposition de cette soirée dansante. Se passant la main dans ses mèches claires, le coréen se dit qu'il était bien stupide à agir ainsi. « Hé ! Tout va bien ? Qu’est-ce qui vous arrive ? C’est grave ? Il faut que j’appelle un hôpital ? Je préfère poser la question parce que je peux maintenant : vous êtes sorcier ou non ? Je dois appeler quel hôpital ? Vous voulez un verre d’eau ? Un thé ? Vous êtes sûr que ça va ? »
Le danseur -qui n'avait pas prit la fuite- lui fit plusieurs propositions. Min trouva le geste adorable et se retient de claquer un baiser bruyant sur la joue du brun. Vraiment, si il avait un frère il aurait aimé qu'il soit comme celui d'en face. Avant qu'il ne puisse dire quelque chose pour rassurer l'autre. Min se trouva soulever pour être poster sur sa chaise. Les fesses contre le bois, la main large et chaude sur son genoux. Et le rouge fit son retour. A force Min allait devoir consulter un médicomage pour qu'il lui explique ce ravage.
« Je peux faire quelque chose ? Si ça peut vous rassurer, j’allais refuser de venir chez vous. D’autres amis m’ont déjà fait de telles propositions mais… quand je peux me payer une chambre je le fais, quand je ne peux pas, je me débrouille. Je vis comme ça, et ça me va. »
Il n'aurait jamais crut que le refus lui ferait autant mal. Pourtant il ne connaissait pas le garçon, ils n'étaient que deux parfaits inconnus. Cette pensée lui monta une boule d'angoisse. C'était stupide de ce prendre la tête comme ça. Pourtant les mots tendres du brun enleva ce poids sur son cœur. Tendrement un sourire étira ses lippes. « C'est vous qui êtes adorable » déclara Min avec légèreté. Prit d'une témérité peu connue, il se pencha frôlant le nez de son vis à vis avec ses lèvres avant de s'échouer contre le cou. Ses bras entouraient le corps du danseur. « Vous êtes courageux, je vous admire pour ça. » souffla le vendeur qui venait d'envoyer balader avec joie les codes de la société. Il se dégagea lentement pour faire face au visage du brun. « Venez quand vous avez un problème, ma porte vous sera ouverte » conclu le cracmol avec un sourire immense montrant sa particularité de ses lippes qui formaient un rectangle. « Oh, hum c'est gentil » et voilà son cœur venait de sauter d'une falaise. A force, il allait devoir investir dans une assurance.
Bon, s’il étai aussi rouge de… honte ? C’était que ça allait non ? Je rougis comme une marmite chauffée à blanc lorsqu’il me dit que j’étais adorable et j’étais encore en train d’essayer de trouver une répartie quand il me fit un bisou sur le nez et un câlin. Je me figeai, surpris. Je sentais sa chaleur, c’était quelque chose que j’adorais, la raison pour laquelle j’aimais toucher les gens. Et puis ça me réchauffait aussi le cœur. Passé le premier moment d’ahurissement, je passais mes bras dans son dos et le frottai de haut en bas, doucement. Il avait visiblement besoin de réconfort, et ça ne me dérangeait pas de lui en donner.
Je rougis de nouveau, soulagé qu’il ne puisse pas le voir. On ne me faisait pas souvent des compliments comme ça… et je doutais qu’ils soient vrais mais c’était tellement gentil de simplement penser à dire des choses ainsi ! Il se recula et je le laissai faire, mes mains revinrent à leur place, le long de mon corps et je le fixai, toujours un peu rouge. Et hop ! C’était reparti ! Combien de mes amis me disaient cela, et je les ignorais ? Mais là, venant d’un quasi inconnu, c’était vraiment… tellement… J’en perdais la voix. Résultat j’ouvris et fermai la bouche comme un poisson ahuri pendant quelques minutes. Je finis par me reprendre et soupirer. Ma main remonta dans ma chevelure qu’elle ébouriffa d’un geste et je détournai les yeux, un peu gêné.
« Je suis très touché. Vraiment. C’es gentil. Merci. Vous êtes vraiment quelqu’un de bien. » Je lui tapotai l’épaule, mal à l’aise. Je lui jetai un regard en coin. « Et vous avez un joli sourire. » ajoutai-je naturellement avant de me dire que c’était peut-être une mauvaise idée. Je rougis et me raclai la gorge. J’étais en train d’ouvrir la bouche pour dire autre chose, relancer la conversation, n’importe quoi, quand j’entendis la petite clochette de la porte du magasin sonner. Mon cœur fit un bond dans ma poitrine et je me redressai précipitamment en veillant à ne pas lui envoyer un coup de boule.
« Je suis désolé ! » Je m’inclinai légèrement. « Je vous dérange pendant votre travail. » Je jetai un coup d’œil à l’autre client. Il ne faisait pas attention à nous et semblait fouiner dans la partie vinyles du magasin. « Je ne veux pas vous attirer d’ennuis ! » m’exclamai-je. Je pris donc la direction de la sortie et lui adressai un signe de la main. "Demain soir, je viens vous chercher à la sortie du boulot!"
Accueil
