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Une nouvelle ère commence pour le Japon et sa population. Le secret magique vient d'être dévoilé aux non-majs. Aujourd'hui, technologie et magie cohabitent pour le meilleur comme pour le pire. C'est au travers de Tokyo que les premiers échanges - souvent maladroits - se feront, alors que lentement, la population prend conscience de la situation: non, ce n'est pas un rêve mon ami. Les sorciers sont parmi-nous.
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welcome sur Usan Musho, un forum CITY/HP ou vous pouvez incarner Sorcier/Non-Majs. Le jeu se déroule à TOKYO au Japon en 2019 alors que le secret magique vient tout juste d'être brisé.. Vous aurez 15 jours pour terminer votre fiche. Un RP par mois est demandé, mais pas de lignes minimum par réponse.

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Ayami [UC]

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Invité
Invité
Ven 2 Aoû - 16:57
Murakami Ayami ft. Koharu Sugawara
MURAKAMI Ce nom vous sera familier si vous avez lu le journal sorcier de Tokyo en Avril 2009, lorsque l'officier de police magique Junko Murakami périt dans une tragique altercation avec un suspect non identifié. L'affaire fut classée sans suite. AYAMI Plus personne ne l'appelle Ayami, mis à part les personnes auprès de qui elle a grandi au Japon, le nombre d'entre elles avec qui elle a gardé contact en dehors de sa famille étant de zéro. Durant son séjour au États-Unis, son nom a morphé en Amy-- en même temps que sa culture et son identité.
AGE Vingt-trois ans. ORIGINESBorn and raised in Japan, même si ces quelques dernières années passées de l'autre côté de l'océan lui font parfois oublier d'où elle vient. MÉTIER/ETUDE Première année de Protection Active. SEXUALITÉ ET SITUATION AMOUREUSE Sûre de rien, mais curieuse de tout, Amy n'a jamais eu de relation sérieuse, mais s'est aventurée aussi bien avec des garçons que des filles, et entre les deux.RACE/DON: Sorcière sans don (mais alors vraiment aucun GROUPESchool (semi) enthusiast.
Ayami [UC] Tumblr_p5umxot9xT1tnvilyo1_1280
ANECDOTES
Amy n'a pas particulièrement de phobie ou de peur irrationnelle, mais elle a pour habitude d'évaluer les risques potentiels de chaque nouvelle pièce ou environnement. Issues de secours ? Check. Extincteurs ? Check. Abris en cas de tremblement de terre ? Check et recheck. Quelque peu ironique pour quelqu'un vivant dans un bazar perpétuel frôlant le danger sanitaire.
Messy
Dépensière
Entêtée
Curieuse
Japonaise
Américaine
Expect the best, but prepare for the worst ; Lorsque son psy abordait le sujet de son trauma d'enfance, Amy insistait qu'elle s'en était très bien remise. Elle ronflait comme une marmotte la nuit, sans cauchemar horrible, elle entretenait des relations normales et saines avec les gens, bien qu'elle eut un peu de mal à s'attacher (''mmh-mmh, peur de l'abandon,'' commentait le Dr Monosourcil sous sa moustache), elle mangeait équilibré et elle faisait beaucoup d'exercice-- globalement, Amy s'estimait plus heureuse que la moyenne des personnes de sa génération. ''Comment se passe le désencombrent de vos affaires jamais portées, comme on en avait parlé le mois dernier ? Et celui d'avant, et encore d'avant ?'' Bien, mentait alors Amy. ''Et votre rapport à la magie ?'' Là, elle devenait généralement muette. Un haussement d'épaules innocent, une petite blague pour détendre l'atmosphère, ou simplement la gorge trop nouée pour répondre quoi que ce soit.
La réalité, qui lui semblait impossible à verbaliser, c'est que la magie l'avait abandonnée. Physiquement, d'abord-- elle n'était plus capable que d'exercer les sorts les plus simples, alors qu'elle était autrefois exceptionnellement douée en sortilèges. À présent, elle se donnait rarement la peine de sortir sa baguette, qui restait parfois jusqu'à plusieurs mois à prendre la poussière. La magie l'avait abandonnée, enfin, en lui faisant défaut au moment le plus important de sa vie, alors qu'Amy avait en elle une confiance aveugle. Elle s'était montrée inutile, faible et traitre face à la technologie moldue. Un sortilège de défense, elle l'avait découvert au prix fort, ne pouvait pas grand chose contre une balle de pistolet tirée avec un silencieux dans le dos d'un officier de police magique.
“Dad--”
“You used to call me Otou-san.’’
‘‘Fine, Otou-san, I have my job here.’’
‘‘And how is it going, financially speaking?’’
‘‘...’’

Amy laissa échapper un gros soupir silencieux, reconnaissante que la technologie no-maj soit suffisamment nouvelle dans la vie de son paternel pour qu’il ne puisse plus jamais retrouver l’application une fois accidentellement sorti de Kakaotalk, et par conséquent incapable de lui reprocher son air exaspéré ou ses cheveux de petit garçon.

‘It’s alright,’ Amy mentit, défiant du regard le ventilateur au plafond de l’appartement où elle avait grandi, qui était tout ce qu'elle voyait en dehors du sommet du crâne de son père.

Elle tenta d’ignorer l'état de son propre appartement. Une boîte a chaussures sens dessus dessous avec une pile de fringues culminant jusqu’au plafond, et une horde de bibelots sans valeur accumulés au cours de ses tournées. Une immense maison légèrement décrépite dans un ancien quartier de S.F., hébergeant bien plus de colocataires que probablement recommandable. Amy avait un jour calculé qu’en cas d’incendie, elle aurait environs 13,7 secondes pour évacuer les trois étages, en comptant un détour par le salon où dormirait sûrement le gros chat impotent de la maison. En cas de tremblement de terre, son placard lui tomberait probablement sur la tête, et dans ce cas, elle était fucked. Si elle essayait de se sauver les miches grâce à la magie, elle était probablement fucked aussi.

‘‘--could send you a Portkey next week so you don’t miss the first day--’’
‘‘Wait, what?’’
‘‘The university. It’s time to think about the future, Ayami. All of your school friends now have a steady job. At the Ministry, the National Bank, even the Owl Post…’’
‘‘I don’t want a job at the Owl Post. And you know Portkeys make me sick. I fly places now.’’
‘‘You-- you fly??’’
‘‘Not like this, dad.’’

Même en ne voyant que son crâne chauve dans le petit écran fêlé de son iPhone, Amy devina l’expression déçue de son père. Comment il pouvait encore avoir l’espoir qu’elle le surprenne avec des prouesses magiques, ça, Amy l’ignorait.

‘‘You are wasting your talent, Ayami. You know your mother would have wanted you to pursue your ambitions, you were bound to be as gifted as--”
“I have to go, Otou-san. I’ll call you after the tour.”

Le ventilateur et la calvitie disparurent de l’écran, laissant pendant un instant le reflet de son visage sans expression.

---

One -- two -- three -- four -- one -- two -- three - four --

Gauche, droite, gauche, droite, dégagé, cabriole. On reprend son souffle, à peine, on recommence.

One -- two -- three -- four -- one -- two -- three - four --

Quelle coïncidence, pensa Ayami, que mon Patronus soit un rat. Comme moi, le petit rat d’opéra.

One -- two -- three -- four -- one -- two -- three - four --

Ayami retomba sur la pointe de ses orteils comme un chat sur ses coussinets. Dans un tourbillon, elle aperçut sa mère qui l’attendait, anxieuse et fière. Après la classe, elles iraient dîner ensemble au restaurant pour célébrer les excellents résultats d’Ayami. Elle avait produit le meilleur Patronus de sa classe, et ce après seulement deux leçons. La semaine précédente, elle avait reçu un Optimal en Arithmancie, avec les félicitations du professeur.

D’un mouvement gracieux de sa baguette magique, l’enseignante éteignit la musique -- un ballet classique d’un composimage polonais qui avait vécu au dix-septième siècle, ou quelque chose comme ça, et les bougies flottantes abandonnèrent leur lueur délicate et tamisée pour une lumière franche qui aveugla Ayami pendant plusieurs secondes.

---

Ayami aurait été embarrassée si l’un de ses camarades de Mahoutokoro l’avait vue faire la queue pour ce restaurant dont la devanture était peinte de toutes les couleurs de l’arc-en-ciel, et ornée de chats de style manga. ''May your childhood dream come true,'' lui souhaitait l'un des chats, dans une bulle en caractères kanji. À treize ans, elle aurait probablement dû sortir dans un restaurant d’adultes, avec un menu sans images et où la nourriture n’était pas présentée sous la forme d’un visage. C'était cependant leur tradition mère-fille, et ni Junko ni Ayami n’étaient prêtes à passer à autre chose.

Une fois installées et leur jus de litchi versé (“Officer Murakami, welcome back,” avait annoncé la serveuse d’un ton presque chantant), Ayami eut la confirmation qu’en dehors des adultes, elle était la plus âgée ici. A une table voisine, un homme accompagné de deux enfants plus jeunes qu’elle l’observait par dessus l’épaule de Junko, avec un certaine insistance qui mettait Ayami mal à l’aise. Il était élégant, avec son blazer bleu nuit et sa cravate bien centrée, il semblait être un no-maj respectable. Alors que sa mère parcourait la liste des ramens dessinés comme des visages comestibles sur la carte, sachant très bien qu’elles prenaient toujours la même chose --sésame noir-- Ayami s’agita légèrement dans sa chaise.

“Okaasan…” Ayami désigna du menton l’homme à la table voisine. “Do we know this man?’’

Soudain alerte, Junko sortit de son sac à main un tube de rouge à lèvres et un miroir de poche qu'elle mit quelques secondes à orienter, bien que le carmin sur ses lèvres fut absolument parfait. Ses traits se durcirent presque imperceptiblement.

“Ayami,” murmura-t-elle sans bouger ses lèvres, “I am going to need to you to be very calm and not to move from this table. I need to go out for a few moments and send a Patronus to my task force. Do you understand?”

Ayami resta silencieuse. Elle n’osait à présent plus regarder l'homme, bien qu’elle fusse certaine que lui ne les avait pas quittées du regard.

“Do you understand?”
“Yes, Okaasan.”

Junko hocha de la tête avant de se dresser et de marcher calmement vers la sortie, prétendant sortir un paquet de cigarettes. L’homme la suivit du regard. Machinalement, Ayami glissa la main dans son sac de danse, pour y caresser sa baguette magique du bout des doigts. Si cet homme était un hors la loi sur le point de se faire arrêter, elle maîtrisait suffisamment de sorts pour aider la brigade, elle le savait. Après tout, dans quelques années elle ferait elle aussi partie de la brigade magique. Mais pour le moment, elle n’était qu’une écolière non autorisée à pratiquer la magie en dehors des cours, encore moins dans un quartier no-maj, et encore moins dans un endroit rempli d’enfants impressionnables. A cet instant, Ayami se sentit plus hors de propos que jamais dans ce restaurant pour lequel elle était trop âgée, et à la fois trop jeune.

Un crissement de chaise. L’homme s’était levé. Il tapota sa serviette sur ses lèvres, déposa un baiser sur la tête de chacun de ses enfants, une main sur l’épaule de sa femme, et une petite liasse de billets sur la table. Il enfila un manteau par dessus son blazer, se saisit de son parapluie près de la porte et sortit à la suite de Junko.
Les doigts d’Ayami se tendirent autour de sa baguette. Combien de temps fallait-il à sa mère pour envoyer un Patronus ?

Don’t move from this table, she told you to wait. But what if she’s in trouble? I can help!

Ayami décida de compter jusqu’à cent. Si sa mère n’était pas revenue à cent, elle serait éthiquement obligée d’intervenir. Les battements de son coeur aussi rapides que celui d’un petit rat, elle arriva presque aussitôt à ce chiffre, en omettant quelques nombres. Ayami glissa sa baguette dans la manche de son sweat-shirt et se hâta hors du restaurant.
Les rues de Nakameguro étaient un défilé de passants pressés le long du canal, col relevé et anonymes sous leurs parapluies brandis contre l’averse d’eau et de pétales de fleurs de cerisier mouillés. Le no-maj aurait pu être n’importe lequel d’entre eux. Junko, quant à elle, n’était nulle part.

She might be in trouble.

Incertaine de comprendre si les battements manqués de son coeur étaient dûs à la nervosité ou à l’excitation, Ayami partit à la recherche de sa mère, d’abord lentement, puis à toutes jambes. Sa course l’amena jusqu’à une petite rue sombre et couverte, à l’arrière du restaurant. Personne. Juste un mélange d’odeurs écoeurant provenant des cuisines et des égouts, les bruits étouffés de Nakameguro et celui de la pluie battant sur le toit métallique au dessus d’elle.

Une main se pressa contre sa bouche. Ayami fut brusquement tirée en arrière, plongée dans l’obscurité et immobilisée contre un corps. Elle tenta de tirer sa baguette de sa manche, mais l’étreinte était trop forte. Elle ne pouvait pas bouger. Panique.

“I told you not to move”.

Okaasan. Ayami laissa un long soupir s'échapper d’entre ses lèvres, contre la main de sa mère. Junko la libéra, désignant du menton le bout de la rue, où quelqu’un faisait les cent pas.

“Look.”

Leur no-maj apparaissait et disparaissait de leur champ de vision, plongé dans une longue conversation téléphonique. Junko l’observait avec une telle intensité qu’Ayami était convaincue qu’elle tentait de lire sur ses lèvres.

“Who is he?” murmura Ayami.
“Someone who made a very foolish mistake by showing up in a public space while being searched by the wizard police.”
“What about the no-maj police?”

Junko secoua lentement la tête. “I believe they have some kind of arrangement.”

“Okaasan, I can help,” Ayami proposa timidement après quelques minutes d’observation silencieuse. Le no-maj n’était plus apparu depuis plusieurs secondes. “I can send my Patronus to follow him, then it will be able to show us where to find your suspect.”

Junko lui serra doucement les épaules.

“You will be a brilliant police officer, one day. In the meantime, I want you to go and grab your things, we’re going home.”
“But--”
“There’s no but. Police forces are coming, this is no longer your job to investigate.”

Elle la repoussa doucement hors de leur cachette.

“I’ll find you by the canal when the brigade is here. Hurry.”

Plus soulagée qu’elle n’aurait aimé l’admettre, Ayami courut le plus discrètement possible. Elle attrapa son sac de danse et son manteau sans soin, ainsi que les affaires de sa mère, s’excusa auprès de la serveuse en inventant une soudaine fièvre, et attendit près du canal selon les instructions. Quelques minutes passèrent dans le va et vient incessant des passants, avant qu’une pensée frappe Ayami avec horreur.
Si sa mère avait pu appeler du renfort par le biais de son Patronus, il était possible que le no-maj en ait fait de même par téléphone.
Junko le savait, et c’était pour cette raison qu’elle l’avait envoyée se mettre à l’abris. Le coeur d’Ayami se serra, mais elle ne céda pas à la peur irrationnelle. La brigade arriverait au plus vite et arrêterait le suspect sans difficulté. Après tout, toute la technologie et les armes no-maj ne pouvaient se comparer à la magie.

Une soudaine agitation s’empara de la rue. Les passants ralentirent. Certains s’arrêtèrent, baissèrent leur parapluie et tendirent un cou curieux dans la même direction. Un petit groupe s’était formé, à travers lequel Ayami se faufila.

Son sac de danse glissa d’entre ses doigts et tomba dans une flaque d’eau.

Au milieu de passants qui s’agitaient sans but, Junko était allongée, face contre le bitume, inanimée. Dans son dos, une petite auréole carmin s’étendait lentement. Tout aussi lentement, l’eau de pluie transportait sa baguette magique et des pétales de fleurs de cerisier au loin. Elles iraient finir leur course dans le canal.

---

Étonnamment, en presque cinq ans à vivre dans sa valise, voyageant de ville en ville et d'un show à l'autre, Amy ne s'était jamais éloignée de la côte Ouest. Comme si le Japon tenait à ce qu'elle lui fasse face à tout instant. Comme si un océan n'était pas suffisant pour la séparer d'une vie avec laquelle elle n'avait plus rien en commun, dont elle ne conservait qu'une poignée de souvenirs flous qu'elle s'efforçait de ne jamais éveiller.

Le reste du crew avait partagé un Uber XL pour se rendre à une soirée dans un club près de Venice Beach. Le compte bancaire d'Amy, en revanche, avait à peine survécu à sa dernière shopping spree, et attendait dans une longue agonie que la paye de la tournée tombe enfin. Elle avait donc annoncé qu'elle rentrait au motel.
L'air était étonnamment frais pour une soirée d'avril à L.A. Il menaçait de pleuvoir. Amy remonta le zip de son hoodie, enfonça ses mains dans ses poches et entreprit un tour du quartier où se trouvait leur motel, en quête d'un dîner qui soit autre chose qu' un tex-mex ou un burger joint.
Du hip-hop dans les écouteurs et des pas de danse dans ses Nike, Amy ne reconnut pas immédiatement l'établissement qui se dressa devant elle au tournant d'une rue, mais fut interpellée par l'arc-en-ciel de couleurs qui se démarquait de son environnement cliniquement neutre. Une odeur d'iode et de sésame s'en dégageait. Une fresque de chats stylisés manga la surplombait. L'un d'eux lui souhaitait ''May your childhood dream come true'' dans une bulle en anglais.

Amy n'aurait su dire combien de temps elle était restée figée devant ce vestige sorti de son enfance. Dix ans. Il y avait dix ans, à quelques jours près, qu'elle avait pour la dernière fois mis les pieds dans ce restaurant dans lequel elle était à la fois trop jeune et trop âgée, de l'autre côté de l'océan.

Elle distinguait à peine son reflet dans la vitrine nimbée de la lueur colorée des néons. Elle avait retiré ses écouteurs comme pour vérifier si elle pouvait entendre la pluie et les fleurs de cerisiers qui tombaient sur les parapluies.

---

May your childhood dream come true.

Cette phrase tournait en boucle dans sa tête, comme elle tournait et se retournait dans son lit.

La valise était encore ouverte au pied du lit, depuis son retour de tournée quelques jours auparavant, vomissant vêtements et chaussures sur les quatre mètres carré de moquette.
Amy se laissa rouler par terre, où elle se mit à trier paresseusement ses affaires.

May your childhood dream come true.

Elle l'avait réalisé, son rêve d'enfant. Non ? Elle défia du regard une Puma dont la jumelle avait disparu dans les limbes de vêtements, comme si celle-ci détenait la réponse. Elle vivait aux États-Unis, voyageait de ville en ville et gagnait sa vie grâce à la danse, la meilleure-- non, la seule chose qu'elle savait faire, et aucune journée ne se ressemblait. Ce n'était pas ce qu'elle avait toujours voulu ?

May your childhood dream come true.

Que faire de cette valise ? La ranger, ou la laisser ainsi jusqu'à la prochaine tournée ? Pourquoi se donner la peine de la ranger, ou de ranger sa chambre en général ? Elle était parfaitement heureuse comme ça. Elle était heureuse.

Allongée par terre, les yeux fermés, l'image du restaurant de L.A. lui revient en tête, son arc-en-ciel de couleurs vif sous ses paupières.

Était-elle vraiment heureuse ?

Sous son lit, au milieu d'un troupeau de moutons de poussière, sa baguette abandonnée depuis des mois, voir des années, semblait briller d'une lueur étrange, envoûtante.

Avait-elle trahi son rêve de petite fille ?

''Dad,'' tapait-elle sur son portable avant même qu'elle ne réalise ce qu'elle était en train de faire, ''You can send me the Portkey.''

Elle laissa retomber son portable dans un oomphf étouffé.

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Ayami [UC] Tumblr_niloaoeXUM1rqbv0uo2_250
PAYS : UK | DISPONIBILITÉ : 3/7 | ABOUT YOU? : X  
Koharu Sugawara - (danseuse): Ayami Murakami
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[b]Koharu Sugawara - (danseuse)[/b]: Ayami Murakami
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Invité
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Ven 2 Aoû - 18:40
Une fiche si vide :o
Tant de mystères !
Bienvenue !! fighting pour remplir tout ça ♥
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Emploi/études : Gérant du café Kimiko Coffee
Fujiwara Mikihiko
Fujiwara Mikihiko
Neutral Citizen
Ven 2 Aoû - 20:55
BIENVENUE SUR UM ! omg omg omg omg omg omg omg omg omg omg omg omg love love love love love love love love love love bave bave bave bave bave bave coincoin coincoin coincoin coincoin coincoin coincoin héhé héhé héhé héhé héhé héhé What a Face What a Face What a Face What a Face What a Face What a Face <3 <3 <3 <3 <3 <3 <3 Ayami [UC] 1487816892 Ayami [UC] 1487816892 Ayami [UC] 1487816892 Ayami [UC] 1487816892 Ayami [UC] 1487816892 Ayami [UC] 1487816892 Cette fiche est bien trop vide j'ai tellement envie d'en savoir plus sur ce petit perso ! Ayami [UC] 2087632702 mimi mimi mimi awn awn awn awn OH OH OH OH OH OH OH Ayami [UC] 445655146 Ayami [UC] 445655146 Ayami [UC] 445655146 Ayami [UC] 445655146 Ayami [UC] 2138030161 Ayami [UC] 2138030161 Ayami [UC] 2138030161 Ayami [UC] 2138030161 Ayami [UC] 2138030161 En plus je ne connaissais pas ce vava, mais Ayami [UC] 3010779929 Ayami [UC] 3010779929 Ayami [UC] 3010779929 Ayami [UC] 3010779929 Ayami [UC] 3010779929 OH OH luv luv luv luv luv luv snif snif snif snif j'aime tellement ! En tout cas bon courage pour cette fiche du love sur toi !! luv luv luv luv luv luv -///-
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Emploi/études : Etudes de n'animôs!
Go Mirembe
Go Mirembe
School Enthusiast
Dim 4 Aoû - 10:35
Biennnveeeeennuuuuuuuuueeeeeee!!!!! Hâte de voir ton perso prendre forme :3 love love love love love love love love bave bave bave Ayami [UC] 2073815557 Ayami [UC] 2073815557 Si tu as des questions n'hésite paaaaaaasss!!!
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Hwang Heejin
Hwang Heejin
❝ she's a cop, bitches ❞
Dim 4 Aoû - 17:26
Bienvenue en retard!!!

J'espère que tu vas bien te plaire ici!! J'avoue que j'suis pas mal intriguée par ton choix de perso! What a Face J'ai hâte d'en savoir plusplusplus!!!

Comme tout le monde l'a dit: si tu as des questions n'hésites pas! ( + si tu veux des vavas aussi, come to me baby I can do a little something!)
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Invité
Invité
Dim 4 Aoû - 21:02
Merciiii de votre accueil ! love
Je viens de finir mon histoire, je tenterai de finir la fiche dans la semaine ^^

By the way Heejin je ne dirais jamais non à un vava fait par toi si l'inspiration te prend love
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Messages : 91
Date d'inscription : 19/05/2019
Hwang Heejin
Hwang Heejin
❝ she's a cop, bitches ❞
Mar 6 Aoû - 17:41
@ayami murakami > J'te fais ça dès que j'ai 2 minutes baby!! yep yep

PS: OMOMO ÉVIDEMMENT I LOVE AMY!!! (ON EST SURPRISE NON?) j'aime ça les perso traumatisé, et j'adooooore vraiment que le traumatisme viennent de cette expérience là! JE M'ENNUYAIS DE LIRE TES IDÉES ET TES PERSOS OMG! heart heart heart heart
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Invité
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Mer 7 Aoû - 17:10
Merci chatooon, ça me fait tellement plaisir venant de toi love

Vivement que je sois validée qu'on puisse jouer ensemble fée fée
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Date d'inscription : 19/05/2019
Hwang Heejin
Hwang Heejin
❝ she's a cop, bitches ❞
Mer 7 Aoû - 21:28
YAS GOGO TA VALIDATION!!! (T'AS TOUJOURS PAS POSTÉ DANS LE TOPIC DE FICHE TERMIMÉ OU C'EST JUSTE MOI QUI A MAL VU????)

meanwhile, t'es vava sont ICI bae!!!
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Hwang Heejin
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❝ she's a cop, bitches ❞
Lun 19 Aoû - 0:46
R E V I E N S @AYAMI MURAKAMI BLBLLB uh uh uh uh
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Messages : 76
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Ukita June
Ukita June
Shade Occupier
Lun 26 Aoû - 20:09
@Ayami Murakami

Allo babe! Il serait temps que tu fasses quelque chose si tu ne veux pas qu'on archive cette fiche. Nous t'avons déjà fait plusieurs rappels concernant la nécéssité de poster dans le topic "fiches terminées" que tu peux trouver dans la partie "Introduce yourself". Nous avons tant qu'assez été patientes, vendredi, nous archivons.
Bisous!
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